Aujourd’hui, de plus en plus de métiers, s’exercent en indépendant. Les grands classiques sont bien sûr, les métiers de développeurs, graphistes, traducteurs ou rédacteurs. Mais de plus en plus de secteurs commencent également à s’adapter au freelancing.
Le recours aux indépendants est de plus en plus en vogue. Même les grandes entreprises se retrouvent parfois confrontées à ce choix cornélien : Est ce qu’il vaut mieux internaliser une compétence en signant un contrat classique, type CDI ou l’externaliser à plus ou moins long terme auprès d’un prestataire indépendant ?
Vers la fin du CDI ?
Désormais, la tendance du freelancing gagne une grande partie de la population. Si par le passé, le contrat en CDI était considéré comme le nec plus ultra, les choses ont bien changé. 90% des freelances déclarent, en effet, avoir choisi délibérément l’indépendance.
Lassées de la vie en entreprise, de nombreuses personnes se tournent vers le freelancing. Il est donc fini le temps où on passait toute sa carrière dans une entreprise. Le travail indépendant permet aussi de résoudre la question de l’emploi, en travaillant pour plusieurs clients.
Du côté des entreprises, le constat est sans appel. Engager une personne en contrat ne correspond plus à un moyen d’attirer les meilleurs talents. De nos jours, il est de plus en plus difficile d’anticiper l’évolution des technologies, car tout change très vite.
Le recours à des freelances permet donc de sécuriser la dynamique de progrès et d’innovation dans l’entreprise, grâce à un renouvellement permanent des compétences. De plus, il faut savoir que la confidentialité en matière d’innovation n’est pas non plus assurée avec le CDI. Sauf si vous rémunérez des clauses spécifiques à vos salariés en cas de départ, pour des montants souvent très importants, cette confidentialité demeure assez limitée.
Le coût du freelance
Si le contrat CDI coûte cher pour une entreprise, avoir recours à un freelance permet d’accéder aux meilleurs talents pour des missions ponctuelles tout en préservant les ressources financières de l’entreprise. De plus, il faut prendre en compte la productivité supérieure du freelance : un coût horaire élevé est vite rentabilisé si la productivité est 10 fois supérieure, si ce n’est plus.
A contrario, le contact peut parfois être moins évident qu’avec un salarié. L’employé est constamment présent au sein de l’entreprise. De ce fait, il tisse un lien particulier avec l’employeur. Le freelance est, quant à lui, totalement indépendant et n’a pas de lien de subordination avec son client.
De nos jours, le CDI n’est plus un moyen de doter son entreprise des meilleurs talents. Le contraire s’est même vérifié : les plus grands experts nourrissent leurs compétences d’une veille permanente, de l’exercice de leur métier en contextes variés. Or maintenir cette dynamique de recherche et de flexibilité en tant que salarié d’une entreprise peut s’avérer très difficile. Est-ce bientôt la fin du CDI ? Les entreprises n’auraient-elles pas intérêt à opter pour le recours à un freelance ? Entre avantages et inconvénients, la réponse reste encore nuancée !
